Conseiller·ère en connectivité et conservation

Le·la conseiller·ère en connectivité et conservation travaille à maintenir ou rétablir les liens écologiques entre les milieux naturels afin de favoriser la circulation des espèces, la santé des écosystèmes et leur capacité d’adaptation face aux changements climatiques.

 

En mobilisant les connaissances scientifiques et les données territoriales, il·elle contribue à intégrer les enjeux de biodiversité dans la planification, la gestion des milieux naturels et les décisions d’aménagement.

Au Québec, ce rôle s’inscrit dans une logique de gestion durable à l’échelle des bassins versants, des MRC, des régions administratives et des réseaux d’aires protégées. Il·elle collabore avec un vaste réseau d’acteurs : municipalités, ministères (MELCCFP, MAMH), OBV, ONG, bureaux de consultants, communautés autochtones, etc.

 

Principales responsabilités

 

• Identifier les corridors écologiques et les zones de rupture ou de continuité à prioriser.
• Réaliser des diagnostics écologiques et des études de connectivité.
• Contribuer à l’élaboration de plans d’action territoriaux (trames vertes et bleues, conservation d’espèces, milieux humides).
• Intégrer les données écologiques dans les outils de planification (SAD, PRMHH, PMAD, etc.).
• Appuyer les décideurs dans leurs choix d’aménagement et de conservation.
• Animer des démarches de concertation environnementale.
• Participer à la vulgarisation et à la sensibilisation sur les enjeux de connectivité.

 

Compétences clés

 

Connaissances

• Écologie du paysage, biologie de la conservation, dynamique des espèces
• Aménagement du territoire, urbanisme durable
• Législation québécoise (Loi sur l’aménagement, Loi sur les milieux humides et hydriques)
• Systèmes d’information géographique (ArcGIS, QGIS), cartographie

 

Savoir-faire

• Réaliser des analyses de connectivité et des cartes thématiques.
• Concevoir des plans d’intervention adaptés aux contextes locaux.
• Rédiger des rapports clairs, vulgarisés ou techniques.
• Animer des rencontres multi-acteurs et favoriser le dialogue.

 

Savoir-être

• Capacité d’adaptation aux réalités territoriales
• Rigueur, autonomie, sens de l’initiative
• Qualités relationnelles, écoute, diplomatie
• Intérêt pour les approches interdisciplinaires

 

Formation requise

 

• Baccalauréat ou maîtrise en :
  → biologie, écologie, géographie, environnement, urbanisme ou aménagement du territoire
• Formations complémentaires souhaitées :
  → SIG (ArcGIS, QGIS), trames vertes et bleues, gouvernance environnementale, médiation territoriale

 

Expérience souhaitée

Une première expérience (stage, mandat ou emploi) en :

• diagnostic écologique ou aménagement durable
• coordination de projets environnementaux
• collectivités, ministères, OBV, CRE, ONG ou bureaux de consultants

 

Pourquoi choisir cette carrière ?

• Pour agir concrètement en faveur de la biodiversité au Québec.
• Pour contribuer à la résilience des territoires face aux pressions humaines et climatiques.
• Pour évoluer dans un domaine en pleine transformation, au croisement de la science, du territoire et des politiques publiques.
• Parce que c’est un métier d’avenir, engagé et porteur de sens.

En savoir plus
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Offre en cours :

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